Ville nouvelle Yennenga - OUAGADOUGOU
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Maitrise d’ouvrage - CGE
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Surface - 600 ha
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Montant travaux - 600 M Euros
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Equipe - Rachid ANDALOUSSI
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Etudes - 2017
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Réalisation -
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Crédit photo -
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Une ville nouvelle - Un nouveau quartier de Ougadougou
Un climat aride – la savane soudanienne occidentale
Située à 300 km au sud des portes du désert du Sahara, Ouagadougou se situe approximativement au centre du Burkina Faso ; elle est soumise à un climat tropical de savane comprenant deux saisons, la saison sèche et la saison des pluies.
Le Burkina Faso possède un climat tropical de types soudano-sahélien (caractérisé par des variations pluviométriques considérables allant d’une moyenne de 350 mm au Nord à plus de 1000 mm au Sud-ouest) avec deux saisons très contrastées :
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la saison des pluies avec des précipitations comprises entre 300 mm et 1200 mm, qui dure environ 4 mois, entre mai-juin et septembre, sa durée est plus courte au nord du pays.
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la saison sèche durant laquelle souffle l’harmattan, un vent chaud, sec et chargé de poussière, originaire du désert du Sahara.
La savane soudanienne occidentale est une écorégion terrestre, appartenant au biome des prairies, savanes et brousses tropicales et subtropicales de l'écozone afrotropicale. Elle s'étend sur le centre-sud Sénégal, le Burkina Faso, le sud Malien, le sud Nigérien, le nord de la Côte d'Ivoire, du Bénin, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée et du Nigeria. Cette savane est bordée au nord par un biome désertique et au sud par des forêts tropicales. Les écorégions de l'ouest et de l'est sont séparées par le plateau de Mandara, qui occupe une partie du massif montagneux de haute altitude qui sépare l'ouest de l'Afrique de son centre.
Le climat de cette savane est chaud et sec, elle est constituée pour sa partie boisée de grandes espèces d'arbres et pour sa partie herbeuse d'« herbes à éléphant ». L'altitude varie de 200 à 400 mètres. L'habitat a été considérablement réduit, dégradé et fragmenté par les activités agricoles, le feu, l'exploitation forestière et la fabrication de charbon de bois. Les populations de la plupart des grandes espèces de mammifères ont été décimées par la chasse trop intensive.
Elle est caractérisée par une strate continue de graminées héliophiles de la tribu des Andropogonées (Andropogon chinensis, A. gayanus, Schizachyrium sanguineum, Diheteropogon amplectens), surcimée par une strate ligneuse ouverte. Leur couvert, dépassant rarement les 15%, est constitué des espèces les plus tolérantes de la forêt claire comme Burkea africana, Combretum spp., Terminalia spp., Pterocarpus erinaceus, Bombax costatum, Daniellia oliveri, etc
Une démographie galopante
Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, est devenue une ville de plus d’un million et demi d’habitants, multipliant par trente sa population depuis les années 50.
Afin d’étendre l’offre de logements et de bureaux de la capitale, la CGE a décidé de créer un nouveau quartier, la ville nouvelle de Yennenga. Du nom de la célèbre princesse et cavalière ayant fondé le royaume Mossi, la ville nouvelle a pour ambition d’accueillir à terme plus de 150 000 habitants.
Une idée force : mettre l’Arbre au cœur du projet
Une réflexion globale sur cette ville nouvelle, nous a amené à proposer pour l’aménagement du centre ville et du boulevard une idée commune : mettre l’Arbre au cœur du projet.
Pour se faire le boulevard sera aménagé en parkway reliant les différents lieux « verts » (la place Yennenga, le cœur de ville, la place de la Solidarité et le parc urbain).
De plus et à l’image du Parc Urbain Bangr Weoogo de 265 hectares (trad. la forêt du savoir) situé au centre de Ouagadougou, la ville nouvelle de Yennenga se caractérisera par la création d’un parc en son cœur (Central Park), centre de vie du nouveau quartier mais aussi espace vert à l’échelle de l’agglomération.
L’ensemble formera un système de parcs et de places, interconnectées entre eux par le parkway, constituant alors la promenade principale de la ville nouvelle et son centre de gravité des activités (commerciales, culturelles, sportives).
Un coeur vert - Une forêt battant au rythme de la ville
Réminiscence de l’ancienne forêt tropicale primaire qui s’étendait il y a quelques 6000 ans sur ce territoire avant la désertification, le centre de la ville nouvelle accueille un poumon vert, une forêt parc.
Ce cœur vert reprend la forme ovoïde, caractéristique, des masques de la culture africaine qui revêtent une très grande importance dans les cérémonies d'Afrique.
Le masque est un objet en bois sculpté. Il y a un danseur, un costume, « un esprit » ou un « génie » qui l'habite. Il est un « être sacré », instrument d'harmonie sociale. Dans la société traditionnelle, le masque est à la fois une institution religieuse, politique et sociale. Il est médiateur entre Dieu, les ancêtres et les hommes. Il intervient dans les décisions politiques, accompagne les semailles et les récoltes, punit les coupables, assure la pérennité du savoir, accueille l'enfant à sa naissance, lui permet de devenir adulte, l'amène au monde de la sagesse et l'accompagne dans sa vie.
Territoire d’une extrême richesse de variétés de masques (à l’instar du Soudan Occidental et des peuples de la boucle du Niger), la culture Mossi a développé des formes particulières de masque. Le masque le plus connu est appelé karanga et se trouve surtout dans la partie nord du pays Mossi. Il est formé d’un visage stylisé de forme arrondie et concave surplombé d’une hampe décorée étroite et haute. Il ressemble au masque sirige des Dogon. Il porte souvent au dessus du visage une tête d’antilope ou juste une paire de cornes. Cette antilope ou cette paire de cornes sont parfois remplacées par une statue de femme, les bras écartés et ballants et la tête surmontée d’une crête. Cette variante du karanga est appelée karan wemba. Wemba désigne la femme âgée, qui après la mort de son mari et le mariage de ses enfants part vivre dans sa famille originelle.
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Entièrement piétonne, cette forêt centrale (d’une vingtaine d’hectares) est desservie par un boulevard circulaire de forme ovoïde bordé de part et d’autre de stationnements et plantés de plusieurs alignements de Palmiers (Washingtonia robusta). La capacité d’accueil est alors maximale et ces vastes stationnements permettent d’irriguer les différents bâtiments du pourtour du parc mais aussi les bâtiments-phares installés au cœur de la forêt.
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Un centre de conférence, une tour gastronomique et une tour de bureaux s’immiscent au cœur du parc pour faire profiter le public de cet écrin végétal .
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Des clairières se dégagent pour laisser apparaître les différents bâtiments et leur parvis tandis que la butte naturelle existante devient la clairière de la butte belvédère d’où émerge la tour gastronomique.
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Un bassin, placé au pied de la tour gastronomique, permettra par un jeu de reflet d’accentuer la hauteur du bâtiment tout en apportant un lieu de détente et de contemplation lors de la visite du parc.
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Une circulation douce se fond dans la forêt et permet de rejoindre les différentes clairières.
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Des kiosques surmontés de pergolas formant une canopée se dispersent au cœur du parc pour permettre une restauration rapide sur l’ensemble de la forêt.
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Différents agrées et terrains de sport seront disséminés dans cette immense forêt afin qu’elle devienne un lieu d’exercice incontournable pour les sportifs de la cité.
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Une végétation dense y sera reconstituée, essentiellement sous la forme d’une canopée avec une strate arborée dense. Le but sera ici de créer un couvert le plus complet possible afin de produire un maximum d’ombre pour les visiteurs. Des essences à pousse rapide y seront ainsi mariées avec des essences à pousse lente afin d’avoir un couvert végétal constitué dès les premières années. Albizia lebbeck, Brachychiton rupestris, Faidherba albida, Glicirida cepium, Leucaena leucocephala et Samaena saman constitueront la nappe d’arbre à pousse rapide en attendant que le majestueux Adansonia digitata (Baobab) ne se développe complètement.
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Afin de ne pas limiter les vues sur la profondeur du parc, une strate arbustive basse (1m de haut) sera implantée au sol. Facile d’entretien, économe en eau, facilement taillable à 1m de haut, un mélange d’Acacia melifera, Adenium obesum, Balanites aegyptiaca, Breonadia salicina, Euphorbia balsamifera et Saba senegalensis composeront des massifs à l’aspect naturel et fleuri.
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L’ensemble des cheminements piéton sont traités en béton désactivé afin d’avoir un revêtement clair et économique, limitant l’accumulation de chaleur et l’entretien. Les circulations automobiles recevront un enrobé plus apte à résister aux fortes sollicitations.
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Un éclairage fonctionnel sera réalisé avec des candélabres au dessin minimal et simple, se fondant dans le paysage. Leur couleur sera foncée afin la aussi de limiter leur présence visuelle. Installés à 8m de haut et tous les 24m pour les éclairages des voies de circulation, on retrouvera des modèles de 5m tous les 12m pour les cheminements piétons. Un éclairage d’ambiance sera réalisé avec des mâts multi projecteurs pour mettre en valeur certains lieux clefs de la forêt.
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Un mobilier simple et pérenne ponctuera l’ensemble de l’aménagement. Les bancs seront constitués par des blocs monolithes de pierre locale beige de 2m de long par 45cm de large et 45cm de haut. Les corbeilles, elles aussi en bloc de pierre, seront implantées sur les nœuds de circulations afin d’être repérable et utilisable facilement. Chasse-roues, bornes, bornes vélo et fontaines d’eau potable seront eux aussi traité en pierre afin d’être économe en entretien et pérenne.
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La gestion des eaux pluviales sera intégrée aux aménagements de surface du parc. En effet, l’ensemble des zones plantées seront en léger décaissé par rapport aux allées permettant ainsi de récupérer, de stocker et de faire percoler en place l’ensemble des eaux pluviales. Les eaux de voiries seront-elles aussi récupérées par l’intermédiaire de noues et se jetteront dans des « bassins de rétention » masqués dans les parterres et le sous-bois.
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La palette végétale sélectionnée ne nécessitera un arrosage que lors des 2 premières années (durant l’installation des plantes) permettant ainsi de limiter la création d’un réseau d’arrosage. Seules quelques bouches d’arrosage seront installées afin de permettre un arrosage de sécurité et le nettoyage des allées et terrasses du parc
Un parkway - Un système de parc
Ce boulevard de 50m de large et 4km de long est imaginé comme pouvant devenir un parkway (avenue promenade) reliant les différents lieux « verts » (la place Yennenga, le cœur de ville, la place de la Solidarité et le parc urbain).
Cette notion de parkway a été développée dès 1866 par l'architecte paysagiste Frederick Law Olmsted (1822-1903) aux États-Unis. Auteur de nombreux aménagements paysagers, notamment de la création du système de parc de la ville de Boston, FredericK Law Olmsted prônait le libre accès à la nature pour le bien-être de l'individu. Ce concept fut repris peu de temps après par le paysagiste Jean-Claude-Nicolas Forestier (1861-1930) en France et à travers le monde (Barcelone, Buenos Aires, La Havane, Rabat, Casablanca,…). Il affirmait la nécessité de penser le développement urbain à partir d'un « système de parcs » qui recouvre des espaces divers allant des « grandes réserves et paysages protégés » aux « terrains de récréation » en passant par les « avenues-promenades», les «parcs suburbains », les « grands parcs urbains », les « petits parcs », les « jardins de quartier » (« Grandes villes et système de parcs », 1908). En d'autres termes, Jean-Claude-Nicolas Forestier considérait qu'il était nécessaire d'assurer une continuité « verte » dans la ville en mettant en place un réseau d'espaces végétalisés très divers. Il affirmait que ces continuités « sont des voies d'accès et de communication agréables. Elles permettent de ne jamais interrompre sa promenade. Elles peuvent contribuer à mettre en valeur les points de vue, les bords de rivière, les paysages intéressants ».
Le projet propose donc de créer une forêt linéaire à l’aspect très naturelle longée par les voies de circulation.
Ainsi la forêt se compose essentiellement de différentes essences (Albizia lebbeck, Brachychiton rupestris, Faidherba albida, Glicirida cepium, Leucaena leucocephala et Samaena saman) s’installant en alignement sur les trottoirs, tandis qu’un vaste terre plein central de 10m de large reçoit l’arbre le plus majestueux, le Baobab (Adansonia digitata).
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Des bandes de circulation composées de 2 voies de 3.50m de large s’installent de part et d’autre du tpc.
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Un stationnement longitudinal de 2m de large accueille les véhicules au plus près des futurs commerces et logements.
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Des bandes de piste 2 roues de 3.50m de large s’implantent entre le stationnement et les alignements d’arbres.
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Une bande plantée d’arbustes de 2m de large reçoit les arbres d’alignement de la voie et participe à la récupération percolation des eaux pluviales.
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Un vaste trottoir de 5.50m de large est dédié aux piétons, complété par des galeries sous bâtiment de 6 à 8m de large.
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Les arbres d’alignement sur trottoir permettent de donner un ombrage efficace aux trottoirs tout en masquant en partie les façades latérales afin de donner l’impression aux automobilistes de circuler dans un couloir végétal.
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Les galeries complètent confortablement l’ombrage des arbres et permettent une déambulation à l’abri de la pluie pendant la saison des pluies.
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La gestion des eaux pluviales est réalisée en surface par la récolte dans les bandes plantées des trottoirs mais aussi dans la noue principale du terre plein central. Ainsi l’assainissement participe à l’aménagement paysager du site tout en permettant la percolation en place des eaux pour alimenter la nappe phréatique locale. De plus, ce principe est économe puisqu’il limite les linéaires de réseau enterré (30% d’économie sur ce type d’aménagement). Profitant de la pente naturelle du site vers le futur parc urbain, la noue centrale guidera les eaux pluviales non percolées vers un bassin de rétention masqué dans les aménagements du parc, augmentant d’autant la capacité du site à faire percoler en place les eaux et permettant ainsi de limiter au maximum le rejet des eaux vers le réseau municipal.
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L’ensemble des cheminements piéton sont traités en béton désactivé afin d’avoir un revêtement clair et économique, limitant l’accumulation de chaleur et l’entretien. Les circulations automobiles recevront un enrobé plus apte à résister aux fortes sollicitations des poids lourds.
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Un éclairage fonctionnel sera réalisé avec des candélabres au dessin minimal et simple, se fondant dans le paysage. Leur couleur sera foncée afin la aussi de limiter leur présence visuelle. Installés à 8m de haut et tous les 24m pour les éclairages des voies de circulation, on retrouvera des modèles de 5m tous les 12m pour les cheminements piétons.
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Un éclairage d’ambiance sera réalisé avec des mâts multi projecteurs pour mettre en valeur certains lieux clefs du parkway.
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Un mobilier simple et pérenne ponctuera l’ensemble de l’aménagement. Les bancs seront constitués par des blocs monolithes de pierre locale beige de 2m de long par 45cm de large et 45cm de haut. Les corbeilles, elles aussi en bloc de pierre, seront implantées sur les nœuds de circulations afin d’être repérable et utilisable facilement. Chasse-roues, bornes, bornes vélo et fontaines d’eau potable seront eux aussi traité en pierre afin d’être économe en entretien et pérenne.
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La palette végétale sélectionnée ne nécessitera un arrosage que lors des 2 premières années (durant l’installation des plantes) permettant ainsi de limiter la création d’un réseau d’arrosage. Seules quelques bouches d’arrosage seront installées afin de permettre un arrosage ponctuel et le nettoyage des trottoirs.
La place Yennenga
Porte d’entrée de la ville nouvelle, la place Yennega accueille une magistrale statue de 45m de haut de la princesse sur son étalon blanc. Celle-ci est installée au cœur du rond point de plus de 60m de diamètre, recouvert d’une grande pelouse. La place reprend la forme ovoïde des masques typique de ce territoire dans une continuité d’aménagement avec le cœur de ville. Sa superficie de 2ha permet d’y accueillir des manifestations temporaires tout en créant un lieu à l’échelle de la statue et nécessaire à sa mise à distance.
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Le pourtour de la place est densément planté d’arbres afin de lui donner un fond de scène végétal. Seule une couronne de Palmiers (Washingtonia robusta) vient anoblir le centre de la place tout en évitant de masquer la statue.
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L’ensemble de la place est traitée en béton désactivé afin d’avoir un revêtement clair et économique, limitant l’accumulation de chaleur et l’entretien. Les circulations automobiles recevront un enrobé plus apte à résister aux fortes sollicitations des poids lourds.
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Un éclairage fonctionnel sera réalisé avec des candélabres au dessin minimal et simple, se fondant dans le paysage. Leur couleur sera foncée afin la aussi de limiter leur présence visuelle. Installés à 8m de haut et tous les 24m pour les éclairages des voies de circulation, on retrouvera des modèles de 5m tous les 12m pour les cheminements piétons. Un éclairage d’ambiance sera réalisé avec des mâts multi projecteurs.
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Un mobilier simple et pérenne s’implantera en périphérie de la place afin de ne pas limiter les possibilités d’exploitations de celle-ci pour les manifestations. Les bancs seront constitués par des blocs monolithes de pierre locale beige de 2m de long par 45cm de large et 45cm de haut. Les corbeilles, elles aussi en bloc de pierre, seront implantées au plus près des bancs afin d’être repérable et utilisable facilement. Chasse-roues, bornes seront eux aussi traité en pierre afin d’être économe en entretien et pérenne.
Les placettes bosquets
Chaque carrefour du parkway sera traité en placette largement plantées. Elles constitueront un lieu de rencontre pour les futurs habitants, une halte sur la promenade de l’avenue. Des kiosques café recouverts d’une pergola canopée (identique à celle du cœur de ville) permettront une pause agréable dans les parcours quotidiens des piétons.
Un rond-point de 22m de diamètre sera plantée d’une couronne de Palmiers (Washingtonia robusta) avec au pied une pelouse tandis que le pourtour piéton du rond-point sera revêtu d’un béton désactivé clair et économe, planté densément de différentes essences d’arbres à l’image des alignements du parkway.
Leur forme ovoïde se conformera au vocabulaire général des aménagements du cœur de ville tout en jouant sur les effets de profondeur. En effet cette forme donnera une sensation de grande dimension, l’œil humain ayant du mal à appréhender les différentes dimensions de ces placettes elliptiques.
La place de la Solidarité et ses îles jardins
Largement bordée par des bâtiments de logements, la place de la Solidarité intègre une contre-allée de desserte et de stationnement au pied des immeubles. Cette desserte de forme elliptique reprend le vocabulaire des places et placette de la ville nouvelle. Son pourtour est encadré par un mail composé d’un triple alignement d’arbres accentuant l’effet de cadre sur la place. En son cœur s’installe de manière libre de multiples jardins ovoïdes. Ces jardins-bosquets forment un couvert végétal agréable pour l’accueil des jeux d’enfants, des terrains de pétanques, des tables de ping pong dédiés aux différents âges. Le sol de ces jardins est composé essentiellement de gazon rustique résistant au piétinement. Ces jardins forment des îles végétales, cocons d’humidité et de bien être, au cœur de cette vaste place de 9ha.
Une grande partie de la place est traitée en béton désactivé afin d’avoir un revêtement clair et économique, limitant l’accumulation de chaleur et l’entretien. Un stabilisé économe et perméable complète les surfaces sur les pourtours des îles jardins. Les circulations automobiles recevront un enrobé plus apte à résister aux fortes sollicitations des poids lourds.
Un mobilier simple et pérenne s’implantera en périphérie de la place afin de ne pas limiter les possibilités d’exploitations de celle-ci pour les manifestations. Les bancs seront constitués par des blocs monolithes de pierre locale beige de 2m de long par 45cm de large et 45cm de haut. Les corbeilles, elles aussi en bloc de pierre, seront implantées au plus près des bancs afin d’être repérable et utilisable facilement.
Chasse-roues, bornes seront eux aussi traité en pierre afin d’être économe en entretien et pérenne.
Le parc urbain
Aboutissement de la promenade sur l’avenue, ce parc urbain de plus de 30ha intègre la majorité des terrains de sport nécessaires aux futurs habitants, dans la plaine des jeux. Ainsi terrains de foot, de baskets et autres se fondent dans les grandes clairières du parc et profitent d’un ombrage sur leur pourtour.
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Des cheminements en stabilisé de forme elliptique traversent de part en part le parc et irrigue les promeneurs vers les terrains de sport et les prairies savanes.
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Les terrains de sport et les grandes prairies savanes sont en décaissés par rapport aux allées et permettent de récolter l’ensemble des eaux pluviales du parc et du parkway pendant la saison des pluies.
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Le pourtour du parc est densément planté d’une lisière d’arbres afin de le protéger des vents desséchant du Nord (harmattan).
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Une vaste terrasse plantée d’un quadruple alignement d’arbres longe le boulevard Ouest et crée une transition entre la ville et le parc. Cette terrasse donne à voir le parc en contrebas et permettra d’accueillir des kiosques café afin de créer des pauses salutaires lors de la promenade.